Il y a les Gaulois et les Romains, les supporters du PSG et les supporters de l’OM, les carnivores et les veggies… Et puis il y a les « Épourquoipatistes » et les « Àquoibonistes ». Deux mots valises qui se passent de commentaires tant ils sont explicites. Découvrez comment, à l’automne 2020, les Porte-Voix, ont rejoint le camp des premiers, partisans d’un futur désirable et soutenable. Puis équipez-vous du lexique « épourquoipatiste pour les Nuls », avant de plonger dans la lecture du n°999 du journal, édition spéciale « Centrois », réalisé avec la joyeuse participation des Porte-Voix.
Voyons à qui nous avons à faire…
Les « Épourquoipatistes », c’est un jeune mouvement international (pas moins !), sans frontière (même pas peur !), fondé par le Collectif des défricheurs en 2018. Fantaisiste (et même loufoque) dans l’esprit, mais profondément sérieux dans le fond, il milite pour faire émerger des utopies concrètes, des grandes révolutions à hauteur d’Homme, permettant de bâtir un « nouvel air censé durer sans temps ». Vous résisteriez à un tel programme, vous ? Pas nous ! Car avant même d’en connaître l’existence, nous étions Épourquoipatistes dans l’âme. Alors, quand les deux envoyés spéciaux du mouvement ont gratté à notre porte(-voix), il était hors de question de nous défiler. Que voulaient-ils ? Fabriquer avec notre modeste contribution le n°999 de leur journal, 2e édition de genre [en langue épourquoipatiste, on compte à rebours, la 1ère édition, réalisée avec nos compagnons du Comté de Quarré, portant le n°1000]. Pourquoi avec nous ? Parce que nous avions, dans notre « Comté du Centrois », de quoi faire provision de récits bâtisseurs d’avenir meilleur, de quoi apporter de l’eau au moulin épourquoipatiste pour le faire tourner à belle allure. Parce que nous avions, envers et contre la déferlante d’annulations d’événements, maintenu coûte que coûte, l’organisation de notre Printemps citoyen, même s’il avait dérivé dans une version automnale. Parce que notre Automne citoyen en région Centre, était un des rares avatars d’un mouvement citoyen qui refuse d’hiberner, COVID ou pas. Parce que nos porte-voix étaient encore allumés, les épourquoipatistes ont tendu leur micro. Et nous, on s’est beaucoup amusés !
Voyons ce qu’ils nous ont fait faire…
S’ils claironnent fièrement la bagatelle de 42 étapes de fabrication pour leur journal, le trajet réel fut un tantinet plus direct pour nous. Parmi les escales les plus marquantes, voici notre Top 2 :
Voyons ce que ça donne…
Quoi de mieux pour se faire une idée, que de déguster ? Mais avant de « cliqueter » pour vous repaître du meilleur des épourquoipatismes qui soit, munissez-vous du lexique adéquat. Votre lecture n’en sera que plus éclairée !
A comme… audacium
Substance grâce à laquelle le dessinateur du journal peut garantir le top niveau de son trait de génie.
C comme… citoyenz
Un mix entre « citoyen » et « citizens », c’est ainsi que dans l’Internationale épourquoipatiste, on nomme ceux qui font avancer la machine des transitions.
J comme… Jacinthe de Champelois
Optimiste de quartier, grand-tante de Philéos, c’est une véritable journaliste d’investigation.
N comme… Nouvel air
Cette période de l’histoire, inaugurée en 2015 avec la « Copains21 », que la société des Épourquoipatistes militent pour imposer, sans limite de durée.
P comme Philéos d’Avalon
Explorateur et poète échappé d’une des 5 tribus épourquoipatiste, arrière-petit fils d’Eugène Toutencarbon, correspondant permanent du journal dans les comtés de France.
R comme Ralentiste de rue ou Ruraliste urbain
Des métiers aussi sérieux que prisés, dans la société des Épourquoipatistes, pour lutter contre les gaz humains.
S comme… Sans temps
C’est la durée de vie du journal. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien lire ! Alors, enjoy !
Les dessins sont de Ray Clid et Éric Grelet
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