Elles n’ont de « brèves » que le format : 1h chrono, au moins 1 fois par mois, en visio. Pour le reste, difficile de faire « bref » tant ce que s’y raconte est dense, inspirant, et, surtout, révélateur d’une citoyenneté vivace, qui s’active un peu partout en région. Après 10 séquences, de janvier à mai 2023, nous avons pensé qu’il était temps de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour faire émerger les principaux enseignements de ces Brèves citoyennes. Vous n’avez pas pu en être ? Vous avez envie de les revivre ? Vous êtes simplement curieux de découvrir ce que ces Brèves ont dans le ventre ? Bienvenue dans votre séquence de rattrapage (qui est aussi notre moment de capitalisation).
« Faire » est une chose, « faire savoir » en est une autre… Souvent, par élan naturel autant que par besoin, on priorise par l’action ! Parce que son aspect concret est immédiatement porteur de sens, parce qu’elle comble un sentiment d’utilité, parce qu’elle est le terrain idéal pour libérer toutes les belles énergies. Les Porte-Voix le savent bien, elles et eux que l’on appelle « activateurs de citoyenneté » !
Mais « activer », finalement, est-ce toujours synonyme « agir », au sens premier et explicite du terme ? « Activer », ne serait-ce pas aussi : donner de l’élan, faire levier, permettre de grandir ? Activer, c’est « favoriser l’action » et l’encourager en se positionnant en stimulateur. C’est actionner les bons boutons pour que la musique soit bonne. Activer la citoyenneté, c’est permettre à l’action citoyenne d’essaimer !
On comprend alors mieux pourquoi, en 2022, les Porte-Voix ont amorcé un chantier autour d’un nouvel enjeu de taille : « Élargir les cercles de la citoyenneté » !
Et pour élargir les cercles de la citoyenneté, quoi de mieux que de les faire se croiser ?
Car on a beau agir en citoyenneté, on le fait souvent au sein d’un écosystème prédéfini d’acteurs, sur un territoire donné. Agir en citoyenneté, c’est souvent travailler sur l’infiniment petit, en proximité, c’est faire sa part citoyenne, à son niveau, à l’échelle de sa rue, ou de son quartier, avec celles et ceux qui y vivent ou qui s’y engagent, sans qu’il y ait nécessairement de croisement ou d’interaction avec d’autres élans d’activation citoyenne, sur d’autres territoires, avec d’autres acteurs.
On se consacre à sa tâche pour éviter la dispersion.
Pourtant, l’engagement citoyen a besoin d’interaction pour garder la forme et se déployer. Ce qu’il manque à l’action citoyenne, c’est souvent des espaces de croisement et d’interférences, pour se nourrir, s’inspirer.
Ce qu’il manque à l’action citoyenne, c’est parfois de prendre du recul, de dézoomer pour humer le parfum de l’herbe du pré voisin, et s’en nourrir.
Ainsi, les Porte-Voix se sont sentis investis d’une mission. En tant que réseau régional, ils avaient cette capacité à réunir, à croiser et à hybrider. Ils étaient tout désignés pour jouer ce rôle de d’entremetteur, ou, plus justement, de « metteur en lien ».
Ils ont ainsi imaginé les Brèves citoyennes, un rendez-vous régulier pour se retrouver autour d’un ou plusieurs témoins, qui viendraient raconter un projet d’action citoyenne à l’œuvre. Au regard de la frénésie des emplois du temps de chacun (un activateur de citoyenneté possède souvent un agenda semblable à celui d’un ministre, et un niveau d’activité comparable à celui d’une fourmi),
quelques règles simples ont été adoptées :
Si elle a le mérite de cadrer l’échange, cette contrainte du plan de discussion recèle un autre avantage substantiel : elle permet de faire le lien entre toutes les Brèves citoyennes et de dégager de grands enseignements transversaux, comme nous ambitionnons de le faire dans cette restitution.
D’un côté, il y a d’un côté les invité·es. Celles et ceux-là arrivent le plus souvent jusqu’au micro par l’intermédiaire d’un·e Porte-Voix, qui connaît ou qui a entendu parler d’une action d’implication citoyenne qui gagne à être connue. Une Brève citoyenne soulève l’opportunité de prendre attache auprès d’activateurs de citoyenneté dont on a entendu parler, mais avec qui on n’a pas encore eu l’occasion de faire connaissance. La dynamique d’élargissement des cercles joue alors à plein ! L’idée, c’est d’aller au-devant de nouvelles personnes pour qu’elles racontent leur action et témoignent de leur implication. Et au terme de ces 10 premiers rendez-vous, c’est la diversité qui nous interpelle : diversité des motivations et des leviers d’action, diversité des personnalités, diversité des fonctions, diversité des modalités d’implication (bénévoles, élus, salariés, retraités…), diversité des générations… tous réunis par un même désir : faire sa part citoyenne !
De l’autre côté, il y a les auditeur·rice·s libres : celles et ceux qui se connectent pour « entendre la bonne parole », avec des motivations différentes. Sur une Framaliste de 110 contacts informés, une moyenne de 3 à 10 personnes se sont connectées à chaque rendez-vous.
Parmi elles et eux, on identifie des curieux, des personnes animées par la volonté d’en savoir plus sur une démarche spécifique, d’autres qui recherchent un temps propice pour l’échange et l’interconnaissance. D’autres encore, pour qui les Brèves permettent de revenir au concret de l’implication citoyenne, dans la réalité du terrain.
Mais la valeur absolue de la Brève citoyenne, celle qui lui donne son tempo si singulier et qui la fait vibrer, c’est « l’écoute bienveillante »❤️❤️❤️. Les BC sont animées par une grande tolérance. On vient y témoigner en toute confiance et transparence, on peut y exprimer ses réussites autant que ses doutes, ses contre-temps et ses impasses, avec la certitude rassurante qu’on ne sera pas jugé·e. Les Brèves citoyennes font aussi une place aux brouillons, aux chantiers, aux tentatives, et aux projets inachevés… Elles ne sont pas uniquement un espace à la gloire des plus grands succès bien ficelés de l’implication citoyenne en Région.
Revenons désormais au concret des 10 Brèves citoyennes qui ont eu lieu entre janvier et mai 2023. Quand on les retraverse en sens inverse, quels sont les grands enseignements qui s’en dégagent, de façon transversale ?
De plusieurs témoignages, il ressort la complexité de rompre avec le piège du « silo » : chacun sa ligne, chacun son couloir, comme si on craignait que la perméabilité n’abîme les projets, ne les dilue, qu’ils perdent de leur substance ou qu’ils dévient de leur trajectoire. On pointe souvent l’action politique pour cette mauvaise habitude qu’elle a de « travailler en silo ». Or, en écoutant nos témoins, on se rend compte que l’action citoyenne n’échappe pas à ce travers fortement contre-productif. Rester dans sa ligne est rassurant. On s’affranchit ainsi de certaines remises en question, on préserve sa zone de confort.
Stéphane Caillaud, témoin inaugurateur des Brèves citoyennes en janvier dernier, insiste ainsi sur la nécessité d’une « approche systémique » pour faire avancer les grands sujets. Les productions éparpillées des différentes échelles (locales, régionales, nationales) doivent s’articuler par la synergie et la connectivité entre les acteurs.
Robert Verrière, élu à la Ville de Reugny et témoin du 22 mars (Brève citoyenne #3), explique à son tour comment il s’est investi personnellement pour décloisonner les catégories d’acteurs et les services, au sein de sa commune. Selon lui, le COVID-19 a détruit beaucoup d’interactions autrefois naturelles, au sein du tissu associatif. Réapprendre à se parler était nécessaire pour que les frontières se dissipent à nouveau.
D’autres activateurs encore, luttent contre « l’effet silo » en organisant des moments dédiés à l’interconnaissance des acteurs sur des grands sujets, tels que la mobilité, les énergies, l’alimentation… (La fête des possibles en septembre 2022 / par la compagnie Les fous de bassan et le Lab’O des possibles – Brève #10).
Ce qui importe par-dessus tout, c’est de maintenir la porosité des cercles, pour qu’il soit toujours possible de « croiser les étages de la fusée », selon l’expression de L’intention publique dans la Brève citoyenne #9 !
« Pas de contenu précis pour avoir cet espace de liberté » (in Brève citoyenne #10 avec la compagnie théâtrale Les fous de bassan et le centre social Le Lab’O des possibles). L’action citoyenne impose parfois de mettre un couvercle sur nos vieux réflexes « d’activistes », de nous défaire de notre instinct de contrôle, pour laisser d’autres possibles émerger. Quand on est mû par l’envie d’agir, la tentation est grande de tout prévoir, cadrer, programmer, organiser… Mais en faisant cela, on se prive peut-être de ce qui aurait pu advenir, si on avait laissé l’espace, la place, pour un « autre chose » indéterminé. Un projet d’activation citoyenne n’est pas forcément figé dans un but, il peut se construire au fil du temps, au gré des rencontres et des opportunités qu’on prend le soin de ménager. Parfois, le chemin compte autant que le but, en soi !
Si on plaque trop vite un projet tout ficelé, on risque de passer à côté de grands moments d’émulation citoyenne. À ce titre, Patrick Hallinger (de Convergences Services publics 37 – Brève citoyenne #8), pose une question cruciale pour le processus d’activation citoyenne : « Comment construire quelque-chose qui vienne des citoyens ? ».
Nos Brèves citoyennes ont, à plusieurs reprises, fait émerger la nécessité d’une ingénierie relationnelle (Brève citoyenne #1) pour favoriser l’interconnaissance et dépasser les clivages. Ce qu’on constate, c’est que plus on est différents, plus il est difficile de construire un sens partagé. Et cette « incommunication » fait obstacle à l’engagement collectif, ou du moins, le ralentit et le contraint. Pour que cette incommunication devienne féconde, il est important de positionner, sur le chemin, des relais et médiateurs qui vont aider à connecter. C’est le cas, notamment, d’Élodie le Frapper, dont le témoignage (Brève citoyenne #6) nous éclaire sur le rôle essentiel d’un médiateur pour remobiliser un conseil citoyen endormi, à Châteauroux (3 conseillers restants sur les 18 en fonction au départ). Élodie est allée à la rencontre des habitants, elle a organisé des petits-déjeuners dans les quartiers, elle a expliqué le sens et la plus-value d’un conseil citoyen, essayé de comprendre les raisons du désengagement, trouvé des solutions pour capter les actifs (indisponibles en journée)…
Pour Robert Verrière, adjoint délégué à la Transition écologique et citoyenne, à l’agriculture et à la communication à la Ville de Reugny (Brève citoyenne #3), il faut inventer des façons de consulter la population. Selon lui, chaque habitant·e a son vécu, sa réalité et son histoire, qu’il s’agit d’écouter, de récolter et de mettre en récit. Cette démarche impliquant la mobilisation d’intervenants extérieurs, neutres, pour aller à la rencontre des habitants.
À Bourges (Brève citoyenne #2), le recours aux relais est permanent. Chaque fois qu’un projet d’activation citoyenne est lancé, les associations de proximité des quartiers sont impliquées en relais, pour élargir les cercles de la participation.
Pour s’engager, on a besoin de sens, de savoir qu’on va pouvoir mesurer concrètement l’utilité de son action, dans la réalité quotidienne de son territoire ! Aux grandes idées, on préfère des applications concrètes. Aux réflexions hors-sol, on préfère cultiver des actions bien ancrées et mesurables. C’est en tout cas ce que révèlent la plupart des expériences de consultation des citoyen·nes, qui nous ont été relatées.
Ainsi…
Quand L’intention publique (au 37e parallèle à Tours – Brève citoyenne #9), propose aux habitants de cartographier leur quartier, il s’agit bien de concevoir et de fabriquer un « objet utile et concret », avec un impact direct sur la vie de chacun : un plan pour se repérer, circuler, et s’approprier l’espace.
Quand Convergences Services Publics 37 (Brève citoyenne #8), déploie une enquête populaire, c’est pour aller au-devant des citoyens avec des questions précises qui les touchent directement : délais d’obtention d’un passeport, non-recours à la prime carburant, disparition des guichets de service public…
Quand on veut mobiliser les citoyen·nes autour du vote d’un budget participatif, il faut convaincre de l’impact direct que ce vote aura sur la réalité quotidienne des Tourangeaux (Brève citoyenne #7).
Et quand l’Assemblée citoyenne se mobilise à Bourges (Brève citoyenne #2), c’est pour plancher sur des problèmes qui concernent l’ensemble des berruyers. À noter que Bourges envisage, comme Tours, de mettre en place un budget participatif, pour appuyer encore cette vocation d’utilité sociale.
De leur côté, Les fous de Bassan et le Lab’O des possibles (Brève citoyenne #10) ont pu observer l’impact positif des projets habitants, le sentiment de légitimité qu’ils faisaient grandir, mais aussi le bonheur qu’ils procuraient.
Et matière d’activation citoyenne, l’inclusion est bien plus qu’un but : c’est une condition ! Besoin d’aller vers, à la rencontre, nécessité de tendre une main, de gagner la confiance par un lien horizontal, de « considérer les gens en égale dignité » (Brève citoyenne #10 avec la compagnie théâtrale Les fous de bassan et le centre social Le Lab’0 des possibles)… L’activation citoyenne ne peut se mettre en branle qu’à la condition préalable de comprendre les freins et les craintes qu’elle soulève, pour mieux les dépasser. L’objectif d’inclusion passe donc par une prise en considération des individus dans ce qu’ils sont, avec leur histoire, mais également à travers ce qu’ils ressentent. La question du « ressenti » est primordiale. Vouloir « inclure », c’est demeurer poreux, perméable aux sensations, aux émotions, savoir lire entre les lignes, entendre les non-dits, traduire l’implicite.
À ce titre, on retiendra le témoignage éloquent d’Antoine, Moussa et Santé, volontaires en service civique à la Ville de Tours (Brève citoyenne #7), sur la difficulté de mobiliser les citoyens pour construire le Budget participatif. Comme ils le disent, une affiche ne suffit pas, il faut aller vers les gens, prendre le temps de parler, d’expliquer, d’adapter son discours à chacun. L’inclusion ne se décrète pas depuis un bureau, elle passe par l’immersion sur le terrain, au contact des gens !
Si les gens s’identifient et que leurs histoires sont prises en compte, alors les décisions seront accompagnées par les citoyen·nes.
La leçon de Robert
L’exposition citoyenne de la Particule citoyenne du Gâtinais-Montargois
Un support ludique de médiation pour échanger autour de la participation citoyenne, avec tous les publics. Il s’agit de permettre à chacun de faire le point sur son engagement citoyen, d’imaginer des façons de l’accélérer, d’identifier toutes les formes que cet engagement peut prendre… Imaginé avec la complicité de Villes au Carré, ce bel exemple d’outil au service de l’activation citoyenne, a été présenté dans le cadre de la Brève citoyenne #5. Il répond à sa manière la problématique de l’ « aller vers » évoquée plus haut…
Un concours des « Marianne », à Bourges
Marianne arrive en ville … à Bourges !
Dans une volonté de mettre en avant les pratiques culturelles, de sensibiliser à la citoyenneté et de valoriser l’engagement des Berruyers et Berruyères, la Ville de Bourges a lancé une série d’action avec comme figure emblématique : Marianne.
Pour valoriser des femmes anonymes, engagées en citoyenneté. Coiffées d’un bonnet phrygien, elles ont pris la pause en arborant la devise républicaine qui fait sens pour elles. Baptisé « Marianne arrive en ville », ce projet photographique fut prolongé par un concours d’écriture du type « Lettre à Marianne ». Pendant un an, des expositions, conférences, village des droits, concours artistiques ont été organisés pour découvrir Marianne sous toutes ces facettes. Au bout de l’aventure ? Une Marianne conçue par deux Berruyer·es, avec une édition en carte postale de cette Marianne berruyère victorieuse !
À la question « De quoi auriez-vous besoin pour élargir les cercles de l’engagement citoyen ? », les réponses des grands témoins se recoupent souvent en 5 priorités.
Besoin de moyens humains
L’activation citoyenne repose majoritairement sur le volontariat. Rien ne se fait sans l’implication et la volonté individuelles de citoyen·nes poussé·es par l’envie d’agir. Or, chacun·e s’engage dans la limite du temps dont il·elle dispose. Et comme il n’y a pas de petite contribution, c’est plutôt sur la démultiplication des bonnes volontés qu’il faut compter. Grossir les rangs de l’engagement, tel est le moteur n°1 de l’élargissement des cercles.
Besoin de moyens financiers
« Le nerf de la guerre », selon Rabelais (dans Gargantua), et pour l’implication citoyenne, une condition de son déploiement. Activer l’implication citoyenne sur nos territoires ne peut reposer que sur le volontariat de bénévoles engagés. Pour mettre en place des actions et des événements, aller vers les habitants, il faut des moyens dédiés. À Bourges par exemple, le budget municipal annuel dédié à la thématique citoyenne s’élève à 15 000€. Mais Alain Bouquin, adjoint au maire, insiste sur l’impératif d’aller chercher des crédits supplémentaires, pour concrétiser les ambitions.
Besoin de temps
Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour allumer la flamme de l’implication citoyenne. Tous les témoignages entendus au cours de nos 10 Brèves successives, s’accordent sur un point : l’activation citoyenne relève d’une dynamique au long cours. Elle se nourrit en continu. Et une fois que le feu a pris, encore faut-il l’entretenir, souffler sur les braises, pour éviter le feu de paille. L’activation citoyenne est un processus de temps long, doublé d’une exigence de permanence.
Besoin de confiance
En matière d’activation citoyenne, la défiance, notamment celle des élus, est contre-productive. La confiance, c’est un moteur de l’action. Sans elle, les énergies s’épuisent. Et au-delà de la confiance, c’est même un besoin de « soutien » qui émerge. C’est lui qui permet à l’intention de se concrétiser.
Besoin de mise en perspective
Se former pour s’outiller et prendre du recul, aller à la rencontre d’autres territoires exemplaires en termes d’engagement, pour s’inspirer et se nourrir, se connecter à d’autres initiatives pour voir plus loin… quelques témoins ont également souligné le besoin de dézoomer régulièrement, de s’extraire de ses projets pour se confronter à d’autres réalités.
Et maintenant ? Au regard de l’intérêt révélé par ces rendez-vous mensuels, les Porte-Voix s’interrogent de l’opportunité d’imaginer un temps fort plus long de rencontres et de tables rondes pour que les projets d’activation citoyennes menés sur le territoire du Centre-Val-de-Loire puissent être mis en lumière. De l’heure brève à la longue journée, il n’y a peut-être que le temps d’une étincelle. L’envie est là. Reste à trouver les moyens de la concrétiser !
1# Stéphane Caillaud Citoyen-habitant-chercheur à Crevant (37) – 20 janvier 2023
2# Alain Bouquin Adjoint au maire chargé de la citoyenneté et de la démocratie directe de la Ville de Bourges (18) – 3 février 2023
3# Robert Verrière Adjoint délégué à la Transition écologique et citoyenne, à l’agriculture et à la communication de la Ville de Reugny (37) – 22 mars 2023
4# Marie Prudhomme Chargée de mission de la Plateforme d’animation des acteurs de la jeunesse du CRAJEP (Tours – 37) – 28 mars 2023
5# Hubert Gasnier et Jean-Christophe Cicéron Porte-Voix initiateurs de la Particule citoyenne du Gâtinais-Montargois (Montargis – 45) – 7 avril 2023
6# Élodie Le Frapper et Hugo Toussaint (de la Ligue de l’enseignement) et Fabien Laroche (membre du Conseil citoyen de Châteauroux) – 36 – 14 avril 2023
7# Andréa Chéron (chargée de mission service civique à Unis-Cité) et Antoine, Moussa, Santé (volontaires en service civique à la Ville de Tours) – 37 – 24 avril 2023
8# Alain Gidelle et Patrick Hallinger de l’association Convergences des services publics – 37 – 5 mai 2023
9# Mathieu Louis de l’Intention publique (Tours 37e parallèle) – 10 mai 2023
10# Magali Berruet (La compagnie théâtrale Les fous de bassan) et Emilie Lesage (Le centre social Lab’O des possibles) – 26 mai 2023